Il faut savoir qu’à l’instar de la France, l’examen du permis de conduire se divise en deux parties
L’examen pratique
Il vous faut d’abord réaliser un examen médical et d’optométrie. Ensuite, il vous faut passer l’examen du code de la route puis vous pourrez passer l’examen de conduite, mais il est tout de même possible de suivre les cours de conduite sans avoir votre code.
Le code de la route est un examen national. Il comporte 30 questions théoriques et son obtention est conditionnée à la réussite d’au moins 26 questions sur 30. Il y a moins de questions, mais vous n’avez la possibilité de faire que 4 fautes à la différence de la France qui permet de faire une faute de plus pour 10 questions de plus. Tout comme la France les questions sont à choix multiples, cependant une seule réponse étant correcte.
Il est beaucoup plus difficile de trouver des écoles de conduite pour s’y préparer. Néanmoins, des livres officiels ainsi que des sites internet visent à entraîner les candidats. Vous avez, notamment la possibilité de consulter de nombreuses ressources en français sur le site mis à disposition par le Ministère des Transports .
Au moment où vous vous sentirez prêt, vous devez vous inscrire dans un des centres d’examen du Ministère. Les frais d’inscription sont de 60 shekels, l’équivalent de 15 euros. En cas d’échec à l’examen, il vous sera possible de le repasser dès le lendemain.
L’examen pratique s’effectue une fois le théorique obtenu.
Le Ministère des Transport impose un minimum de 28 leçons de conduite avec un instructeur agréé par ses soins.
Chaque leçon coûte en moyenne 135 shekels, soit 35 euros. Une fois prêt, l’inscription à l’examen de conduite coûte environ 500 shekels l’équivalent de 130 euros.
En cas de succès, vous ne pourrez pas conduire en autonomie, en effet le nouveau conducteur est soumis à une période de probation de 3 mois, pendant laquelle il n’est autorisé à conduire qu’en présence d’une personne âgée de 24 ans au moins et titulaire du permis depuis 5 ans au moins (ou de 30 ans au moins et titulaire du permis depuis 3 ans) selon le ministère.
Toujours est-il que l’usager n’est autorisé à passer l’examen pratique que deux fois, sans quoi il sera obligé de reprendre entièrement votre formation pratique.
Le Michou Kol
Les usagers bénéficient, grâce au Misrad HaRishoui d’un service téléphonique permettant d’effectuer diverses opérations sans se déplacer :
- Modifier son nom ou son adresse en cas d’erreur,
- Accès aux dates d’examen de conduite,
- Aux dates limites pour valider son permis d’origine
Il est important de savoir que contrairement en France, le document papier du permis de conduire est temporaire, et doit donc être renouvelé de temps en temps. En effet, au bout de 2 ans pour un très jeune conducteur et 5 ans suivant le premier renouvellement pour un conducteur âgé. Puis 10 ans plus tard.
Si vous avez un permis français :
Il suffit de présenter le permis de conduire français et demander auprès des autorités locales (Ministère des Transports) dans l’année qui suit l’arrivée en Israël, pour obtenir le permis de conduire israélien.
Attention, le relevé d’information restreint (RIR) peut être exigé par les autorités.
locales. Il est délivré par la « préfecture du dernier lieu de résidence en France qui permet aux titulaires de permis de conduire français d’attester la validité de leur titre et de prouver que leurs droits, à conduire n’ont pas été suspendus en France » selon le consulat général de France à Tel-Aviv.
Si vous souhaitiez juste louer une voiture, il est possible de trouver de nombreux loueurs dès l’aéroport Ben Gourion, mais il est nécessaire d’avoir au moins 21 ans et d’avoir le permis depuis plus d’un an. Il est recommandé de réserver depuis la France, car les tarifs sont plus intéressants, et attention à la conduite nerveuse israélienne, on vous recommande aussi de louer un véhicule portant une plaque d’immatriculation bleu et non pas celle jaune qui sont mal vues. En raison du climat chaud qu’il peut y avoir, choisissez une voiture de couleur claire pour limiter la vulnérabilité à la chaleur.
Quelles sont les principales réglementations ?
Malgré la conduite sportive des israéliens, il existe bel et bien des règles à respecter lorsqu’on se déplace en voiture dans ce pays. Il faut savoir qu’en Israël les panneaux sont indiqués en 3 langues : hébreu, arabe et anglais.
En hiver c’est à dire, du 1er novembre au 31 mars, il est obligatoire d’allumer ses feux de croisement de jour comme de nuit sur les routes interurbaines.
Les limitations de vitesse sont plus strictes qu’en France. En effet, il ne faut pas rouler à plus de 50 km/h maximum en ville ; 80 km/h sur route et 100 km/h sur autoroute.
Si selon une étude de l’OCDE, les Français sont les troisièmes plus gros consommateurs d’alcool au monde avec une consommation par tête de 11,7 litres par an, il en est tout autre pour Israël qui est à la troisième place des pays dans lequel on boit le moins, puisqu’un israélien consomme environ 2,6 litres d’alcool par an. Il y ainsi tolérance zéro sur la route, si vous êtes contrôlé avec une alcoolémie non nulle, votre véhicule pourrait même vous être confisqué. En ce cas, ne consommez pas d’alcool avant de conduire une voiture d’autant plus que vous ne pourrez pas refuser le test d’alcoolémie.
Attention il y existe des zones sensibles, avant d’emprunter les routes israéliennes, consultez les recommandations aux voyageurs du ministère des affaires étrangères. Si vous avez une voiture de location, vous ne pouvez l’utiliser en Cisjordanie, à Jérusalem Est et sur la Bande de Gaza.
Contact utile :
Le ministère au: 1-222-5678
Misrad HaRishoui (Bureau des Immatriculations) : 03-502 76 66